Les croyances sont des convictions fortes, des certitudes personnelles qu’on généralise et prend comme des vérités. Elles conduisent nos interprétations des faits. Ces affirmations répondent à nos doutes, à nos peurs, aux situations en général inconfortables.

Elles prennent différentes formes : on les retrouve souvent dans petites phrases du quotidien : dans les généralisations, les jugements, les règles ou les imprécisions.

Par exemple dans les généralisations « toujours, jamais, personne, tout le monde, les gens, … ». Ou alors « il ne faut pas, je ne peux pas, ça ne se fait pas, on doit, … ». Quand on porte un jugement  » c’est bien, c’est mal, je suis incapable, ce n’est pas réalisable, … »

Elles dirigent nos choix. Nous avons tendance à sélectionner les informations qui confirment nos croyances, .

Comment s’élaborent nos croyances ?

Elaborées tout au long de notre vie, nos croyances se forgent au gré de notre éducation, de nos valeurs familiales, de notre culture, de nos rencontres, de nos expériences, …
Comme nos valeurs, elles sont souvent le fruit d’une adoption ou d’un rejet, familial, culturel, politique ou social. Totalement irrationnelles, nos croyances ne traduisent absolument pas LA réalité : Juste NOTRE réalité. Nos croyances nous aident à donner du sens et entraînent des règles de vie. 

Ce système de croyances est inévitable. Il nous permet de donner un sens à ce que nous observons.

Quelle influence ont nos croyances sur nos actions ?

Positives ou négatives, nos croyances se situent à l’origine de nos directions de vie et inspirent nos actions.   Elles naissent, s’ajustent, s’évanouissent ou se renforcent au gré de notre interprétation de faits, de rencontres, d’évènements, de débats,…

Croyances aidantes et croyances limitantes : quelles différences ?

Quand une croyance est stimulante, on l’appellera croyance aidante. A l’opposé, on parlera de croyances limitantes. Si “je crois que la vie n’est qu’une succession de problèmes”, cette croyance influera probablement de manière beaucoup plus restrictive que la précédente sur ma vision du monde et ma relation aux autres. Elle limitera mon engagement dans la vie; en conséquence, on appelle cela une croyance limitante.

Nous abordons le monde en fonction de ce que nous croyons

En fait, nous percevons et construisons le monde comme nous le croyons. En croyant qu’“on ne peut jamais compter que sur soi-même”, on ne demande jamais d’aide, alors effectivement on est amené à ne compter que sur soi.

En agissant sur notre système de croyances, nous intervenons sur notre perception du monde et changeons notre position, nous pouvons dépasser nos peurs, blocages et schémas répétitifs.