Le samedi 28 avril s’est tenue la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT). Depuis 2003, cette journée rend hommage aux victimes des accidents et des maladies du travail tout en mettant l’accent sur la prévention des accidents du travail et les maladies professionnelles.
À cette occasion, Padoa, start-up proposant une nouvelle approche de la Santé au Travail, a dressé un état des lieux de la santé au travail en 2018. J’ai trouvé intéressant de vous partager leur infographie.
Le constat est inquiétant : 1 salarié sur 4 est en hyperstress, 2,6 millions de salariés exposés à des risques de cancers professionnels et 3,2 millions sont exposés à l’épuisement professionnel.
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Quelles sont alors les solutions à mettre en place afin d’enrayer ce fléau ?
1 – Libérer du temps pour tous les acteurs : Repenser l’organisation du travail, notamment avec les outils digitaux, repenser les tâches à moindre valeur ajoutée, et face à une charge de travail trop importante, accepter de ne traiter que l’urgent et l’important.
2- Valoriser les données : la santé au travail permet de collecter, évaluer et mesurer des données fondamentales pour ajuster les mesures de prévention nécessaires. Il est temps, de ne plus se satisfaire d’une simple collecte, mais d’une analyse avec plan d’actions à mettre en œuvre. Comme dans de nombreux domaines, ne plus collecter des chiffres mais les traiter.
3 – Moderniser l’image de la santé au travail et rendre les salariés acteurs de leur prévention : le système de santé au travail souffre d’un déficit d’image. Il doit mieux faire connaître ses actions, se rapprocher des salariés et des employeurs. Il devrait engager réellement les salariés dans le suivi de leur santé au travail, les rendre actifs.
Échangeons ensemble sur ces problématiques : http://www.sandrinelegall.fr
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